Nous avons tendance à mésestimer le terme poubelle » pour ce qu’il nous rappelle comme contenu (ordures et mauvaises odeurs), mais connaissons-nous l’origine et l’histoire de ce nom ?
C’est une histoire que j’ai tirée d’un livre parlant des origines de divers noms d’outils, appareils…ce livre porte le titre « depuis quand ? »
Le « règlement général de police concernant la propreté de la voie publique et des habitations »,daté du 8 mars 1864, ordonne aux locataires des immeubles de fournir pour l’évacuation des ordures ménagères, des « seaux et caisses munis d’une anse et d’une capacité n’excédant pas 50 litres », les balayeurs municipaux annonçant le passage des tombereaux, « par le son d’une corne semle à celles employées sur les chemins de fer ».
Eugène Poubelle, préfet de l’Isère, en 1872- 1873fut frappé par la malpropreté de Grenoble et s’employa, mais sans succès, à obtenir de ses habitants l’application de ce règlement général de police.
Il faut dire que cet ami de la propreté, toujours tiré à 4 épingles-ses détracteurs l’avait surnommé Apollon et Assuérus- passait hors de son département « beaucoup de temps qu’il aurait du employer à sa besogne préfectorale », comme observait un journal local qui, irrespectueusement, le qualifiait, de « préfet à roulettes
Nommé préfet de la Seine quelques années plus tard, Poubelle n’oubliera pas la leçon de Grenoble.
Par un arrêté du 7 mars 1894, il décide que « le propriétaire de chaque immeuble devra mettre à la disposition de ses locataires un ou plusieurs récipients communs pour recevoir les résidus de ménages… ». cette fois, ce ne sont plus les locataires insouciants, mais les propriétaires qui fourniront les … poubelles- comme on les appela aussitôt.
Mais quel autre préfet peut se vanter d’avoir enrichi d’un mot la langue française
C’est une histoire que j’ai tirée d’un livre parlant des origines de divers noms d’outils, appareils…ce livre porte le titre « depuis quand ? »
Le « règlement général de police concernant la propreté de la voie publique et des habitations »,daté du 8 mars 1864, ordonne aux locataires des immeubles de fournir pour l’évacuation des ordures ménagères, des « seaux et caisses munis d’une anse et d’une capacité n’excédant pas 50 litres », les balayeurs municipaux annonçant le passage des tombereaux, « par le son d’une corne semle à celles employées sur les chemins de fer ».
Eugène Poubelle, préfet de l’Isère, en 1872- 1873fut frappé par la malpropreté de Grenoble et s’employa, mais sans succès, à obtenir de ses habitants l’application de ce règlement général de police.
Il faut dire que cet ami de la propreté, toujours tiré à 4 épingles-ses détracteurs l’avait surnommé Apollon et Assuérus- passait hors de son département « beaucoup de temps qu’il aurait du employer à sa besogne préfectorale », comme observait un journal local qui, irrespectueusement, le qualifiait, de « préfet à roulettes
Nommé préfet de la Seine quelques années plus tard, Poubelle n’oubliera pas la leçon de Grenoble.
Par un arrêté du 7 mars 1894, il décide que « le propriétaire de chaque immeuble devra mettre à la disposition de ses locataires un ou plusieurs récipients communs pour recevoir les résidus de ménages… ». cette fois, ce ne sont plus les locataires insouciants, mais les propriétaires qui fourniront les … poubelles- comme on les appela aussitôt.
Mais quel autre préfet peut se vanter d’avoir enrichi d’un mot la langue française
يسلمو
يعطيك الف عافية
يعطيك الف عافية
شكرا زهرة الله لا يحرمن من جديدك
مشكوره